Recettes et informations sur les cocktails

Gin

Gin

Taux d’alcool : environ 40 %.

Eau-de-vie de grains (orge, avoine et blé), aromatisée avec des baies de genièvre, très populaire dans les pays anglo-saxons. La production de gin date du 17e siècle et était originalement utilisée pour des raisons médicales, comme c’est souvent le cas. C’est un spiritueux important, il est l’ingrédient premier du cocktail classique martini ainsi que du Gin & Tonic. Il existe deux catégories de gin qui se différencie par leur procédé de création, le dry gin (london gin) et le sweet gin (dutch gin). Le Dry Gin est le plus commun.

Le gin était appelé autrefois le « bad boy » des spiritueux : un alcool de qualité médiocre créé à peu de frais et très facile à entreposer.

Un médecin hollandais, Kranciscus de la Hoc fut l’inventeur d’un alcool aromatisé avec des plantes qui devint aujourd’hui le gin. Il nomma cette boisson « essence de genièvre » ;  puis plus tard, pris le nom de « geneva », puis « genièvre » .

Le genièvre, fut conçu à l’origine comme médicament  pour les voyageurs hollandais à destination des Indes occidentales. Il fut admis en Angleterre lorsque Guillaume d’Orange monta sur le trône. Pour restreindre les importations, celui-ci mit en place des droits de douane extrêmement élevés. En revanche, il encouragea ses sujets, à le distiller sur le terrritoire britanique toujours pour contrer les importations.

Vu fil des années, le mot • genever » (genièvre) passa en « gin » et, bientôt, les distilleries anglaises fabriquèrent du gin avec leurs propres alambics. Malheureusement au début du XVIIe siècle, ces distilleries produisaient une boisson assimilable au gin mais dont les effets furent désastreux pour la santé. Il etait bon marché et etait moins cher que la bière, d’où de terribles conséquences sur la santé publique des anglais.

En 1743 et en 1751, une loi permettant d’augmenter l’impôt sur l’alcool et d’encourager les distillateurs vers une production de meilleure qualité, fut votée. Cette mesure permit aux distilleries d’obtenir une meilleure réputation.

En 1830, Aeneas Coffey découvrit l’alambic en continu permettant une distillation en continu et une pureté contrôlée du produit. Cette nouvelle méthode allait fournir un alcool pur pouvant être de nouveau distillé avec des herbes et des aromates. Il en résulta une eau-de-vie  légère, pure , qui fut à l’origine un gin non sucré et à l’arôme subtil connu sous le nom de « London dry gin ».

LES DIFFERENTES SORTES DE GIN

Dry gin — gin non sucré.

London dry gin — gin non sucré (le meilleur).

Old Tom gin — gin légèrement sucré.

Plymouth gin – gin légèrement sucré et plus aromatisé.

Les gins aromatisés (le gin prend alors la couleur et le goût de l’ingrédient ajouté) sont peu connus :

Sloe gin — mélangé avec des prunelles sauvages.

Almond gin — mélangé avec des amandes amères.

Apple gin – mélangé avec des pommes.

Lemon gin — mélangé avec des écorces de citron.

Orange gin – mélangé avec des oranges amères.

Blackcurrant gin — mélangé avec du cassis

 

Voici quelques marques de gin connues :

Beefeater — London Distilled Dry Gin. Troisième rang sur le marché mondial (seul gin préparé avec l’eau de Londres). Angleterre, 38°.

Bombay — London Dry Gin. Angleterre, 40°. -Sapphire, 47°.

Booth’s – High & Dry. Angleterre, 40°. -House of Lords – ton jaune donné par le stockage en fût. Angleterre, 43°.

Fleischmann’s – Dry Gin. Etats-Unis. 40°.

Gilbey’s — London Dry Gin. Deuxième rang sur le marché mondial (plus de cinquante millions de bouteilles vendues par an). Angleterre, 40-45°.

Gordon’s — London Dry Gin. Premier rang sur le marché mondial (plus de cent millions de bouteilles vendues par an dans plus de cent pays). Angleterre. .58°.

Tanqueray — London Dry Gin. Angleterre, 43°.

Pimm’s n° 1 — Boisson alcoolisée édulcorée à hase de gin. Angleterre, 25°.

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